Malgré leur rôle moteur dont l’importance est reconnue par tous les acteurs de la chaine d’approvisionnement du cacao, les coopératives ont du mal à devenir des acteurs de poids à même de peser réellement sur les orientations
stratégiques de la filière cacao en Côte d’Ivoire. Pendant longtemps, elles ont été mises au banc. S’il est vrai qu’il en existe qui ne sont des coopératives que de nom, la réalité du terrain montre qu’il existe aussi, et elles sont nombreuses, de vraies » coopératives, engagées à faire en sorte que la situation des membres qui les composent s’améliore.
Il s’agit globalement à travers cette bourse, de susciter l’intérêt des étudiant.e.s. à faire des recherches de spécialisation sur des sujets liés au secteur du cacao et à contribuer, à travers leurs résultats, aux processus de durabilité en cours dans le secteur cacao initiés entre la Côte d’Ivoire et l’Union Européenne
La déforestation et dégradation des forêts n’épargnent ni les forêts classées ni les aires protégées (réserves naturelles et parcs nationaux). Ces dernières années, des rapports et articles ont démontré
l’existence de plantations de cacao dans ces zones protégées alors que la loi y interdit toute production de spéculation agricole, y compris cacaoyère. Toutefois, les données restent insuffisantes sur la production et le circuit de commercia-lisation de ces produits agricoles, en l’occurrence le cacao produit illégalement.
L’Observation Indépendante de la filière Cacao (OIC) a pour but de contribuer à une chaîne d’approvisionnement zéro déforestation et de production de cacao légale à travers la collecte et la publication de données crédibles, fiables et vérifiables. Avec un appui de l’ONG britannique REM, IDEF a mené des missions d’enquêtes d’OIC sur les raisons de la déforestation accélérée du Parc National du Mont Péko (PNMP) depuis janvier 2020.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet intitulé « Renforcement de la société civile pour la durabilité et la bonne gouvernance de la filière cacao en Côte d´Ivoire », cofinancé par l’Union européenne, l’association Initiatives pour le développement communautaire et la conservation de la Forêt (IDEF), lance un appel d’offre pour le recrutement d’un prestataire pour l’achat de mobilier de bureau.
The new EU Regulation on deforestation-free products, known as the EU Deforestation Regulation, enters into force today. This ground-breaking law is intended to tackle global deforestation and forest degradation driven by EU consumption. However, this can only be achieved if all 27 EU Member States implement and enforce the Regulation properly, thoroughly and consistently. To deliver on your legal obligations, you need to take the following actions now.
Le Baromètre du cacao 2022 offre une vue d’ensemble des évolutions en matière de durabilité de la filière cacao et met en lumière les problématiques majeures qui ne bénéficient pas d’une attention suffisante à l’heure actuelle, en abordant un large éventail de questions tant sociales, qu’économiques ou environnementales. Son objectif est d’encourager les différentes parties prenantes du secteur à communiquer et à débattre de ces questions cruciales. En effet, il ressort de ce document un manque criant de données de qualité et de collaboration au niveau mondial pour surmonter les défis auxquels ce secteur est confronté.
La Côte d’Ivoire et le Ghana représentent 65 % de la production mondiale de cacao, mais les agriculteurs de ces deux pays gagnent moins de 6 % du revenu total de l’industrie du chocolat, évalué à environ 130 milliards de dollars par an. De nouvelles études ont montré que la part des « cultivateurs de cacao » dans l’ensemble de l’industrie du chocolat a considérablement diminué au fil des ans, car les négociants, les marques et les détaillants ont accumulé des superprofits. Par exemple, selon Fairtrade, lorsque les prix du cacao étaient élevés dans les années 1970, les producteurs de cacao gagnaient jusqu’à 50 % de la valeur d’une barre de chocolat. Ce chiffre est tombé à 16 % dans les années 1980 et, aujourd’hui, les agriculteurs ne
reçoivent qu’environ 6 % de la valeur. Cela a entraîné des niveaux élevés de pauvreté et de difficultés pour les producteurs de cacao des deux plus grands pays producteurs de cacao au monde. Aujourd’hui, les producteurs de cacao ne vivent pas, ils ne font que survivre.
En tant que représentant de ces groupes d’acteurs (ONGs et OPA), nous avons au cours de nos différentes participations à ces discussions, porté la voix et les préoccupations de nos communautés en particulier celles des petits producteurs de cacao. Nous avons insisté à maintes reprises sur l’importance d’aborder la question du fonctionnement du marché et le mécanisme de fixation du prix du cacao, la nécessité d’une réforme de la filière pour davantage de transparence et
l’importance de la mise en place d’un système de traçabilité assorti d’un mécanisme de contrôle robuste, crédible et transparent. Sur tous ces sujets prioritaires pour la société civile, cette feuille de route mentionne des actions concrètes qui, si elles sont mises en œuvre, constitueraient une base solide pour une filière cacao durable.
Contribuer à la mise en œuvre d’activités de protection, de gestion durable et participative des ressources forestières afin de contribuer à réduire les risques de conflits liés à la profanation et à l’exploitation des forêts sacrées dans le Département de Biankouma.
A l’instar du secteur forêt-bois, l’observation indépendante entend apporter sa contribution à l’atteinte de l’objectif d’une chaîne d’approvisionnement de cacao légale et sans déforestation à travers la collecte de données crédibles, fiables et vérifiables. Ainsi, l’Observation Indépendante de la filière Cacao (OIC) a enquêté sur l’existence de plantations cacaoyères dans l’une des forêts classées les mieux protégées (Forêt de Cavally) (Carte 1) aujourd’hui et qui fait partie des forêts de catégorie 2 selon la nouvelle classification des forêts classées (cf.code politique forestière nationale). En outre, l’enquête a tenté de documenter le circuit de commercialisation de ce cacao produit illégalement et qui conduit à la déforestation d’une forêt classée.










