En tant que représentant de ces groupes d’acteurs (ONGs et OPA), nous avons au cours de nos différentes participations à ces discussions, porté la voix et les préoccupations de nos communautés en particulier celles des petits producteurs de cacao. Nous avons insisté à maintes reprises sur l’importance d’aborder la question du fonctionnement du marché et le mécanisme de fixation du prix du cacao, la nécessité d’une réforme de la filière pour davantage de transparence et
l’importance de la mise en place d’un système de traçabilité assorti d’un mécanisme de contrôle robuste, crédible et transparent. Sur tous ces sujets prioritaires pour la société civile, cette feuille de route mentionne des actions concrètes qui, si elles sont mises en œuvre, constitueraient une base solide pour une filière cacao durable.
Nous notons le fait que la question du prix et du fonctionnement du marché soit le premier point d’action de la feuille de route. Par ailleurs, la mise en place de deux groupes de travail pour réfléchir sur les aspects techniques de ces deux sujets cruciaux est pour nous, un signal important et montre à la fois une réelle prise de conscience collective et une volonté d’agir ensemble pour une filière cacao durable. Nous restons cependant vigilants quant à la composition de ces groupes de travail que nous
espérons participatifs, inclusifs et transparents. Concrètement, nous en appelons à un nombre équitable et juste de représentants des différentes parties prenantes tout en attirant l’attention sur la nécessité absolue d’avoir des représentants de la société civile nationale et des petits producteurs dans ces groupes de travail.

