Le dialogue politique sur le cacao durable entre la Côte d’Ivoire et l’Union Européenne lancé le 22 janvier 2021 est une opportunité pour engager des réformes importantes dans le secteur du cacao. Les organisations de la société civile que nous sommes saluons et soutenons fortement cette initiative.
Cette note de briefing est élaborée dans l’objectif
principal de faire connaître les positions et la
perception des parties prenantes locales sur la gestion
du secteur forestier en vue de faire des propositions
pour alimenter la réforme légale en cours et
contribuer ainsi à l’amélioration de la gouvernance
forestière.
En Côte d’Ivoire, l’exploitation forestière a été ouverte aux entreprises privées dès 1880. Mais l’organisation du secteur a vraiment débuté avec l’adoption du code forestier de 1965 et ses textes d’application, notamment le décret n° 66-50 du 08 mars 1966 réglementant la profession de l’exploitant forestier qui a instauré l’agrément en qualité d’exploitant forestier.
Depuis 2003, l’Union Européenne (UE), par le biais de son Plan d’action FLEGT (Forest Law
Enforcement, Governance and Trade – Application des réglementations forestières,
gouvernance et échanges commerciaux), s’est engagée à lutter contre l’exploitation illégale des
forêts et du commerce associé. Plusieurs outils de régulation ont été mis en place parmi
lesquels figurent entre autres, l’Accord de Partenariat Volontaire (APV) et le Règlement Bois de
l’Union Européenne (RBUE).
Créée en 2014, l’ONG IDEF a déjà mené diverses activités au nombre desquelles des formations sur la gestion durable des forêts avec des communautés de Maféré, à Aboisso, et de Divo, ainsi que la mise en place d’un projet sur l’exploitation légale du bois par les sociétés agréées.